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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 23:21

 

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L'aigle de lumière...

Majestueux dans son ciel,

Je m'endors sous ses ailes,

L'inconscient se libère,

 

En des rêves fous ou cruels,

Parfois doux ou amers,

La liberté fragile comme dentelle,

Où pouvoir et contrôle règne sur terre,

 

D'une civilisation intellectuelle,

Mais au cœur dur et austère,

Je m'endors sous ses ailes,

Voyager dans l'imaginaire,

 

Pour un instant être l'aigle,

Et m'envoler dans les airs,

Ou la liberté y est réelle,

Loin du cadre sociétaire...

 

Stéphanie Hébert

 


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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 23:16

Y en a marre des gens qui manipulent

Et cela sans aucun scrupules,

Y en a marre de donner sa confiance

Où on se déshabille de sa méfiance,

 

Y en a marre des gens plein de fausseté

Faisant croire vouloir du bien avec habilité,

Y en a marre de ceux qui sont là par profit

Quand il reste rien tout le monde est partit,

 

Y en a marre de toujours donner

Et s'apercevoir qu'on a été berné,

Y en a marre d'être quelqu'un de bon

Pour finalement être pris pour un con,

 

Y en a marre de tendre la main

Pour ne récolter que le dédain,

Y en a marre des déceptions

Qui ne sont que des trahisons...

 

Stéphanie Hébert 

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 21:05

Il lui avait été donné le prénom de Dolly,

Et pour lui, assurément c'était la plus jolie,

Sous ses allures un peu bucolique,

D'un caractère très sympathique,

 

Il ne sortait quasiment jamais sans elle,

Partout il aimait être avec sa belle,

Il parlait d'elle avec tant de passion,

Qu'elle fleurissait toutes les conversations,

 

De son regard rond, un tantinet exorbitant,

Savamment elle mettait ses formes en avant,

Son galbe généreux et harmonieux,

Qu'elle faisait plus d'un envieux,

 

Décoiffée elle avait ce p'tit côté sauvage,

Qui rendait jaloux tout le voisinage,

Il aimait son tempérament chavirant,

Qui dans leur folie était ébouriffant,

 

Elle se prêter avec plaisir à la photographie,

Sous tous les angles, coiffée ou décoiffée aussi,

Non pas sous les projecteurs,

Mais tout simplement à la lueur,

 

 

De trois ou quatre réverbères,

Qui scintillaient dans la cour arrière,

Il observait sa belle et grande dame,

Qu'il était conquit par tout son charme,

 

Elle savait purement lui plaire,

Et d'elle, il était tellement fier,

Nulle autre était comme elle,

De son charme intemporel,

 

Ah! sa jolie Dolly! malgré les années,

Qui trop vite se sont écoulées,

Elle à toujours fière allure,

Ah!!! comme il l'adore sa p'tie voiture....

 

Stéphanie Hébert

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 22:05

 

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A travers les plaines et les près,

Étendue dans toutes les contrées,

Florissant les nappes de verdures,

L'égayant d'un tapis blanc tacheté de dorure,

 

Ah marguerite souvent tu passes inaperçue,

Ah marguerite pourtant à portée de toutes les vues,

Ta simplicité n'attire point les regards,

Considérée banale à bien des égards,

 

Pourtant tu as ce quelque chose de particulier,

Tu es cette fleur d'un pouvoir si singulier,

Celle qu'on cueille pour la première fois,

D'un amour pur dressé jusqu'au bout des doigts,

 

Ce premier bouquet qu'avec fierté et plaisir,

On a un jour tendrement composé pour l'offrir,

Véhiculant l'amour qu'on a en soi,

Pour le donner à un être en qui on a foi,


Ce premier bouquet qu'un jour on a reçu,

Tenu par de toutes petites mains où jaillissent dessus,

Ces marguerites offertes avec tant d'amour,

Où dans notre cœur retentit ce doux tambour,

 

Ah marguerite, tu resteras pour moi,

La plus jolie fleur qui toujours me rappellera,

Qu'il n'est besoin d'aucune richesse,

Que celle du cœur pour offrir en liesse,

 

L'amour qu'on porte en soi,

L'amour que l'on reçoit,

La beauté de la simplicité,

D'une nature qui m'a envoûté,

 

Où l'important n'est pas d'être grand,

Mais de ne jamais oublier en nous l'enfant...

 

Stéphanie Hébert

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:37

Assis sur un banc le regard d'un d'écolier...

Lisait une feuille de papier...

A l'intérieur d'un cahier...

Et réfléchissait aux mots soulignés...

 

Les leçons de grammaire...

Sorties de son vocabulaire...

Dans chaque paragraphe...

Des fautes d'orthographe...

 

Quant à la conjugaison...

Question ou affirmation...

Restera une interrogation...

Avec bien des ponctuations...

 

Bien écrire étant impératif...

Le savoir autre que l'infinitif...

Que cela est très subjonctif...

Tous les temps de l'indicatif...

 

Son passé composé d'un futur antérieur...

Où le futur simple était plus que parfait...

Avec un passé simple comme imparfait...

Quel méli-mélo de se passé antérieur...

 

Il commence par des interjections...

Pour finir sur des juxtapositions...

Dans toutes ses expressions...

Plus ou moins d'exclamations...

 

Cet écolier de pure invention...

Sorti de mon imagination...

Préfère la cour de récréation...

Où il partage mille et une visions...

 

Stéphanie Hébert

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:35

Au cœur d'une ville, les gens s’excitent,

Les vacanciers afflux très vite,

Les commerçants parent leurs vitrines,

Les attirer comme sur une tartine,

Je n'l'ai pas vu, j'regagne ma rue,

L'attendre sur la terrasse au-dessus,

L'temps d'un café, j'guette sa venue,

Le cœur pour elle j'l'ai mis à nu,

 

Et je ne la vois pas,

My lady love es tu par là ?

Je pense qu'à toi, je veux que toi,

Vient te jeter dans mes bras,

 

Dans mon café qu'j'ai pas sucré,

Je cherche toujours son arrivée,

J'suis pas devin, juste amoureux,

J'vois que des larmes au fond d'mes yeux,

Elle a embarqué dans cet avion,

Qu'est pas la bonne destination,

Y a pas à dire j'suis roi des cons,

Je l'attendrai sur le ponton,

 

Et je ne la vois pas,

My Lady Love entend ma voix,

Je reste là, je suis qu'à toi,

Viens te jeter dans mes bras,

 

Chaque jour sans elle me coupe les ailes,

Je veux vivre auprès de ma belle,

Et avec elle comme l'hirondelle,

Voler dans les airs parfums de miel,

J'ai fais des draps de très grandes voiles,

Pour voguer d'étoile en étoile,

Poussé par un vent de Mistral,

J'accosterai d'amour en rafale,

 

Et je ne la vois pas,

My Lady Love tu es pour moi,

Mon essentiel, reviens vers moi,

Viens te jeter dans mes bras,

 

Stéphanie Hébert

 

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:30

A l'intérieur le jour s'infiltre,

Entre les volets clos qui filtrent,

La lumière, qui vient mordiller,

Les paupières encore encoquillées,

Il est pénible de sortir du nid douillet,

Quelques minutes on aspire à grappiller,

 

Les pieds à terre et se tortiller,

Jusqu'au café et biscuits vanillés,

Le teint blafard et cheveux en bataille,

Dans le brouillard les yeux tiraillent,

Réveil difficile comme louper le virage,

Reflets dans le miroir en font le témoignage,

 

Cet objet posé sur le mur et préside,

Renvoyant nos reflets si limpides,

Muet il ne sera point bavard,

Accessoire lisant bien des histoires,

Au travers de chacun des regards,

Les rêves et les cauchemars,

 

Les peines et les espoirs,

Inscrits dans les regards,

Des sourires qui affichent le bonheur,

Des larmes qui sur les joues se meurent,

Devant chaque jour on s'y attarde,

Sans briser le silence on bavarde,

 

Le temps de quelques coquetteries...

 

 

Stéphanie Hébert

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:28

Franchis avec moi ce vestibule,

Entre à l’intérieur de ma bulle,

On partira passionné à l'aventure,

Dans de divers jeux d'écritures,

 

Jouer des mots dans le crépuscule,

Sous nos doigts agiles funambules,

Les mots se couchent dans une courbure,

Où la peau mordorée sera leur monture,

 

On fera danser les mots qui se bousculent,

De nos esprits qui ondulent, se stimulent,

Du corps et ses reliefs la grâce est créature,

A l'encre d’Épicure, la sève comme nourriture,

 

On fera chanter les vers qui gesticules et s'articules,

En une douce poésie qui répond à aucune formule,

Les cœurs battrons la mesure faisant monter le mercure,

Gravant le titre orné de fines dorures en couverture,

 

De L'amour nous immacule...

 

Stéphanie Hébert

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:26

Mes yeux croisèrent se seigneur flatteur,

Il avait la tenue élégante d'un ambassadeur,

 

Il m’ensorcèle, je le fis tournoyer,

Qui me laisse ainsi mieux le côtoyer,

 

Puis timidement je vis perler ses larmes,

Il commençait à me révéler son âme,

 

Son parfum envoûtant m'en dévoilait beaucoup,

M'enivrant de notes à me mettre à genoux,

 

Puis lentement il atteignit ma bouche,

Où je sentit délicatement une touche,

 

Humide, acidulé sur mes lèvres,

Où cette rencontre m’avait semblé brève,

 

Mais son goût était divin,

Qu'il était bon ce verre de vin.

 

Stéphanie Hébert

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:23

Léonie, c'est une drôle de fille,

De sortie, d'une petite robe elle s'habille,

Se parfume d’une fragrance de réglisse et vanille,

Et pour la première fois, elle se maquille,

 

Troque ses lunettes contre des lentilles,

Se pare de bijoux qui brillent en pacotille,

Et enfile des chaussures aux talons aiguilles,

Pas à l'aise du tout, ses jambes brandillent,

 

Alors elle sautille, gambille, s'émoustille,

Léonie jubile élancée comme une brindille,

Elle sort appeler un taxi jaune jonquille,

Le chauffeur enfermé dans sa coquille,

 

Qui écoute à la radio des broutilles,

Ne voit pas Léonie qui se tortille,

Elle se précipite et son talon aiguille,

Se coince dans une petite grille,

 

Surprise, elle part en vrille, vacille,

Et inévitablement se tord la cheville,

Qui très vite prend une teinte myrtille,

D'un coup ses pupilles s'écarquillent,

 

Elle en perd ses lentilles, et toupille,

De son sac elle en sortit et pris une pastille,

Plus tard on retrouve Léonie sur des béquilles,

Les deux pieds dans des espadrilles…

 

Stéphanie Hébert

 

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  • : Lilou (Stéphanie Hébert)
  • : L'amitié est une chose rare et précieuse, et je remercie mon amie alias ma Louloute pour m'avoir redonner le goût et l'envie d'écrire, d'avoir été et d'être là....
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